L'attrait croissant pour la gastronomie japonaise a donné lieu à un foisonnement de petits restaurants japonais, qui fait qu’il est de plus en plus difficile de trouver un bon restaurant japonais. En un rien de temps, des plaques sont visibles ici et là énumérant des plats japonais cohabitant avec d'autres recettes chinoises, vietnamiennes, coréennes ou encore thaïlandaises. La méfiance est alors de mise, car nombreux sont les restaurants asiatiques qui se sont mis du jour au lendemain à proposer la cuisine nippone. Il faut rappeler que la gastronomie japonaise est un art à part entière, qui fait l'objet d'un long apprentissage. On ne devient pas un parfait itamaesan ou sushiman en un jour. Il doit suivre une formation de plusieurs années. N'oublions pas que préparer un plat à base de poisson cru peut présenter un véritable danger pour la santé, s'il n'est pas réalisé dans de bonnes conditions. Pour cette raison, il n’est pas sûr que les petits restaurants japonais qui ouvrent leur porte ici et là respectent cet art culinaire, qui fait partie intégrante même de la culture japonaise.
Il y a quelques critères qui permettent de distinguer un bon restaurant japonais. Tout d'abord, il doit être un restaurant proposant uniquement de la cuisine japonaise, sauf s'il emploie d'autres chefs spécialisés en d'autres cuisines du monde. Les prix affichés peuvent aussi aider à faire la distinction. Les plus chers sont les meilleurs. Le décor joue aussi pour beaucoup dans l’établissement du prix. Vous devrez y trouver au moins un objet qui symbolise la religion du pays ou encore des vaisselles typiques. Si vous vous connaissez un peu en japonais, repérez également les fautes d'orthographe dans les menus ou le nom du restaurant.